Quelques chiffres

Les rôles principaux des traitements de surface sont de lutter contre la corrosion et l'usure des pièces mécaniques, dont le coût représente au niveau mondial:

120 G€ au total réparti comme suit:

75 G€ pour la corrosion

45 G€ pour l'usure.

Ce qui représente uniquement pour la France 15% de la production annuelle d'acier ou 3% du PIB. D'autres sources (International zinc association) avancent le chiffre de 4% de PIB pour la corrosion seule.

On estime qu'en construction mécanique que le coût global des traitement de surface représente 2,5 % du coût global d'un produit manufacturé.

Les traitements de surface représentent environ :

• 2200 entreprises dont 350 de plus de 20 salariés

• 4500 ateliers (6000 avec la peinture)

• 60 000 salariés (80 000 avec la peinture)

Les traitements de surfaces s'exportent peu, tout juste 10 % du Chiffre d'affaire. C'est un métier de proximité.

Le marché des traitements de surface représente:

• 6 G€ (40 GF) de chiffre d'affaire annuel en France

• 900 000 tonnes de matériaux appliquées

  • sur 3 000 000 000 m² et

  • 3 000 000 tonnes de produits finis (Hors peinture)

• 300 000 tonnes de peintures appliquées

Chiffre d'affaire par type d'atelier

Les ateliers sont en très grande majorité des ateliers intégrés (82%).

Les traitements de surfaces sont majoritairement appliqués sur des produits en cours d'élaboration.

C'est notamment le cas des tôles pré traitées, ou des fils phosphatés avant déformation. Comme ces traitements sont des opération à faible valeurs ajoutée, le pourcentage en tonnage de substrat traité est probablement plus important encore.

Répartition du CA par type de produits

Le diagramme ci-dessous nous indique que les revêtements (revêtements organiques compris) sont largement utilisés.

Répartition du CA suivant le type de traitement

Les peintures à elles seules représentent 30% du chiffre d'affaire des traitements de surface , et comme nous l'avons vu plus haut 33% des matériaux appliqués en masse.

Pour les procédés de revêtements, les chiffres d'affaires sont difficiles à exploités puisque les revêtements incluent la galvanoplastie, la galvanisation, les PVD, etc. Les PVD représentent un volume traité plutôt faible, mais de forte valeur ajoutée, tandis que la galvanisation représentent une masse de matière déposée très importante, mais pour laquelle le chiffre d'affaire reste proportionnellement « faible ».

L'interprétation est également difficile pour les traitements de diffusion car les volumes traités sont très importants, mais le coût de facturation reste relativement faible.